mercredi 13 janvier 2010

Mark McGwire devait «aller au bâton»

Dans la colonne des aveux pas vraiment surprenants, celui de Mark McGwire concernant sa consommation de stéroïdes anabolisants pointe confortablement au sommet.

Quelqu’un, sincèrement, est-il tombé en bas de sa chaise, lundi, en apprenant que le gros numéro 25 au physique de lutteur professionnel s’était laissé tenter par l’attrait de la seringue ?

Ne répondez pas par l’affirmative, de grâce.

«C’est la première fois que ces gens-là [amis, famille, ex-entraîneurs, ex-coéquipiers] m’entendent parler de ça. Je l’ai caché à tout le monde», a confié un McGwire émotif.

Ils s’en doutaient un peu, quand même…

Au moins – et il s’agit là d’une mince consolation, on en convient – le principal intéressé n’a jamais menti sur ses mauvaises habitudes. Il aura évité le propos, sans nier quoi que ce soit.

Des baseballeurs comme Barry Bonds et Rafael Palmeiro, par exemple, ont démontré beaucoup moins d’adresse dans la gestion de leurs crises respectives. Avec les résultats qu’on connaît.

McGwire devait absolument briser le silence. C’était devenu nécessaire. Il oeuvrera comme instructeur des frappeurs des Cardinals de Saint Louis dès le printemps prochain.

Imaginez seulement les représentants des médias assaillir l’ancien cogneur partout en Amérique du Nord, toujours avec les mêmes questions sur le même sujet : le dopage.

Impensable. D’où la sortie publique de «Big Mac».

Dans le fond, les joueurs ayant fait usage de produits pharmacologiques illicites dans les années 80 et 90 – et ils sont nombreux – ne brisaient aucune règle du baseball.

Leur comportement n’avait rien d’illégal au sens sportif du terme. Tout se passait cependant au plan de la morale, de l’éthique. La nuance, ici, se veut importante.

Choquant ? Un brin, oui.

Et pour cette raison, McGwire et compagnie n’ouvriront peut-être jamais les portes du Temple de la renommée du baseball. Ce sera, en quelque sorte, leur punition.

6 commentaires:

Érika Cournoyer a dit…

Pauvre petit ‘’Big Mac’’, tu informes ta famille que tu utilisais des stéroïdes et que tu as de la ‘’pepeine’’ et c’est émotif pour toi de leur avouer. Désolé mais, tant pis ! Selon moi, les athlètes sont pleinement conscients des risques qu’ils prennent, autant pour leur image que pour leur physique, en utilisant des substances destinées à améliorer leur performance sportive. N’avons-nous pas assez entendu de cas tel Ben Johnson et Marion Jones pour savoir que toute histoire refera surface un jour ou l’autre et ce, surtout avec les technologies d’aujourd’hui qui sont en constante évolution !? Chers dopés, avant de venir pleurer votre honte devant les médias, dites-vous que vous auriez dû y penser deux fois avant d’utiliser ces substances.

Etienne Ranger a dit…

Ce cher Marc Mcgwire, j’espère qu’il ne pense pas que les portes du temple s’ouvriront toutes grandes pour lui une fois qu’il a avoué ce que tout le monde qui possèdent des yeux s’avaient déjà. Il ne faisait pas pitié du tout lorsqu’il pleurnichait en pleine télévision. C’est drôle n’est-ce pas, il ne pleurait pas de honte lorsqu’il a fracassé le record de coups de circuits en une saison, ou lorsqu’il signait des contrats aux coûts de dizaines de millions de dollars, pas une larme.
Mon opinion est très stricte au sujet des stéroïdes, je crois que tous les athlètes ayant prient des stéroïdes devraient être bannis à vie de leur sport, sans salaire, ainsi que toutes leurs statistiques effacés. Si l’on veut stopper les tricheurs, il faut lancer un message direct et agir en grand.
Maintenant, pour ceux et celles qui pensent qu’ils n’y a qu’au baseball que l’on retrouve le fléau des stéroïdes, et bien détrompés-vous. Je pense au hockey, lorsque Stéphane Quintal a avoué s’être dopé pendant des années, Theoren Fleury qui a été testé positif 14 fois (de son aveu) et qui n’a jamais reçu aucune sanction, ou bien Dave Morissette qui a écrit un livre relatant les problèmes de stéroïdes au hockey. Oui le baseball a connu d’énormes problèmes de produits dopants, il peut par contre ce venter qu’il a été le premier sport a reconnaître le problème et à apporter des solutions, tandis que d'autres ont toujours les yeux fermés.

Pascal Vollering a dit…

Pour ma part, je ne suis pas complètement en accord avec les propos d’Érika et d’Étienne qui condamnent M. McGwire. Avant de juger, je crois que nous devrions plutôt nous attarder aux motivations qui ont poussé ce remarquable joueur de baseball à avoir recours à des stéroïdes. Dans les années 1990, les tests antidopages n’étaient pas encore d’actualité dans la ligue majeure de baseball, donc l’usage de stéroïdes était plus fréquent. C’est pourquoi, notamment, cette période a été baptisée l’ère des stéroïdes. Ce qui m’amène à conclure que les lanceurs contre qui M. McGwire a exécuté 70 coups de circuit en 1998 étaient probablement aussi sous l’effet de stéroïdes. De plus, dans un article de cyberpresse (http://www.cyberpresse.ca/sports/baseball/201001/11/01-938087-mark-mcgwire-avoue-avoir-pris-des-steroides.php), M. McGwire affirme qu’il a, en premier lieu, eu recours à des stéroïdes pour guérir plus rapidement ses blessures. Dans les hôpitaux, n’utilisons-nous pas déjà des drogues à des fins médicales? Finalement, je tiens à nuancer mes propos : je n’appuie en aucun cas la consommation de stéroïdes, mais je pense que nous devrions reconsidérer le cas de ce grand homme et peut-être même lui accorder une place dans le Temple de la renommée du baseball.

Charles Corneau-Gauvin a dit…

Je suis parfaitement en accord avec ce que Étienne pense. Je crois que les stéroïdes anabolisants nuisent grandement aux sports et que toutes fédérations sportives ayant conscience qu'un de ses athlètes se drogue devrait le bannir à vie, plutôt que de fermer les yeux sur le problème comme la LNH et la NFL l'a déjà fait au par avant. Je crois d'autant plus que le cas Mark McGwire, comme tant d'autres, ne fait que banaliser l'usage de stéroïdes anabolisants pour la relève sportive de demain. En effet, savoir que tu pourrais devenir extrêmement riche et glorieux en te dopant n'encourage-t-il pas les jeunes à le faire?
Il est grand temps de remettre en question les politiques des fédérations sportives au sujet des produits dopants et de suivre l'exemple de la communauté du baseball en dénonçant publiquement les athlètes qui en consomment et en les pénalisant plus sévèrement.

Mélody Whaley a dit…

Je trouve qu'Érika a entièrement raison, par contre, je n'irai pas jusqu'à bannir à tout jamais le joueur, comme Étienne pense. C'est sûr qu'on ne peut pas le prendre en pitié, car en posant son geste, c'est sûr à 100 % qu'il était conscient des conséquences que cela pourrait lui apporter. Je ne suis pas en faveur de les bannir, car selon moi, ce n'est pas simplement après une erreur que le joueur commet qu'il ne doit plus pouvoir participer aux évènements reliés à sa passion. Par contre, c'est sûr qu'il ne pourra plus jouer, mais entraîner une équipe, je ne vois pas en quoi cela pourrait être mauvais. S'il a les capacités de le faire et qu'il aiderait davantage l'équipe, pourquoi lui en empêcher ?

Maxime-Cyprien Wanssi a dit…

Je trouve inacceptable l’usage de produit dopant. De ce fait, je suis en parfaite accord avec la sanction infligé à Mark McGwire. En tant que sportif professionnelle vous devez faire preuve de jugement. L’empêché de rentrer au temple de la renommée du baseball est la sanction la plus juste. Ainsi les autres joueurs y penseront deus fois avant de touché à des substances illicites. Ils faut sévir parce que selon trop de joueurs sont restés impunis. En ce qui à trait du commentaire de Pascal, je ne suis pas parfaitement en accord avec lui. Je m’explique. Effectivement M. McGwire utilisait les stéroïdes pour guérir plus vite ses blessures, mais aurait-il pu trouver un autre moyen? Selon moi, oui! Ce n’est pas tout les joueurs qui utilise des substances illicites pour guérir leurs blessures! Si nous laissons cette évènement passé n’importe quel joueur pourrait dire qu’il a utiliser des stéroïdes, mais à des fins médicales. Comment distinguer le vrai du faux? Si ce dernier n’avait rien à se reprocher pourquoi avoir tant de temps à avouer son geste? En prenant en considération tous ces fait ,je suis en accord avec la réprimandation. Sans toutefois, rien enlever à ce mémorable joueur.

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