mardi 23 mars 2010

Parents responsables recherchés

Il y a quelques jours, dans l'État du Rhode Island, les membres d'une commission scolaire ont décidé de renvoyer le directeur, les profs, les administrateurs et tout le personnel d'une école secondaire (93 personnes!) parce qu'ils n'étaient pas contents de la performance des élèves.


«Tout l'monde dehors! On recommence à neuf...»

Cette décision, qui a fait couler beaucoup d'encre, a été défendue par Barack Obama lui-même.

DES BOUCS ÉMISSAIRES FACILES

Dans une chronique savoureuse publiée sur le site du journal Huffington Post, le comédien Bill Maher a dit que ce ne sont pas les profs qu'on aurait dû congédier, mais les parents des enfants.

«C'est trop facile de blâmer les professeurs pour l'échec de nos enfants, écrit-il. Ce sont des boucs émissaires parfaits. Mais si l'on se fie aux études, les profs ne font aucune différence. L'important, c'est l'attitude et l'implication des parents. Tu as beau envoyer ton enfant dans une école privée qui te coûte 20 000$ par année, si tu ne t'impliques pas dans son éducation et s'il n'y a aucun livre chez toi, il va couler, point.»

«Quand il n'y a ni livre ni parents à la maison, qui élève les enfants ? La télévision. Nous laissons la télé transformer nos enfants en idiots finis.»

LE COMPTOIR DES PLAINTES

C'est le réflexe de l'époque. Nos enfants ratent leurs examens?

C'est la faute des profs. Ils engraissent? C'est la faute de MacDo. Ils sont violents? C'est la faute de Nintendo. Ils sont vulgaires? C'est la faute des vidéoclips. Ils sont obsédés par le sexe? C'est la faute d'Internet. Toujours la faute des autres, jamais la nôtre. Nous sommes tous des victimes du système. Dans Lire, c'est la vie, un passionnant recueil de chroniques qu'il vient de publier chez Boréal, Jacques Godbout pourfend cette attitude:

«Les parlements sont devenus des services d'aménagement des droits et des plaintes, écrit-il. Les diverses communautés qui forment la société sont dans une perpétuelle concurrence victimaire: les homosexuels, les handicapés, les églises, les noirs, les réfugiés, les cancéreux, les chômeurs, les syndiqués, les artistes demandent tous à l'État de leur venir en aide.»

«Il s'agit moins de trouver comment vivre ensemble que de tirer profit, chacun pour soi, des richesses accumulées. Le Québec n'est plus une patrie, mais un État protecteur. Une compagnie d'assurances.»

«AIDEZ-NOUS!»

On pourrait ajouter les parents à cette longue liste de victimes.

«Aidez-nous, nous sommes débordés! Ouvrez les garderies plus tôt, fermez-les plus tard, éduquez nos enfants, élevez- les, instruisez-les, aimez-les, montrez-leur les bonnes manières, donnez-leur le goût de lire, attisez leur curiosité, faites-les bouger, rendez-les plus ouverts, altruistes, compatissants, gentils, généreux, car nous, parents, n'avons ni le temps ni l'énergie...»

Certains parents voudraient que leurs enfants soient comme des ordinateurs. Vous les branchez, ils sont hyperfonctionnels et, toutes les deux semaines, ils mettent automatiquement leurs logiciels à jour sans qu'on ait à lever le petit doigt.

Malheureusement, ce n'est pas comme ça que ça marche...

DRÔLE D'HÉRITAGE

En terminant, je vous livre la meilleure citation que j'ai lue sur les erreurs des parents. Elle provient du psychologue américain James Dobson:

«Nous nous efforçons de donner à nos enfants tout ce qui nous a manqué dans notre jeunesse et nous négligeons de leur donner ce dont nous avons bénéficié.»


Richard Martineau, Journal de Montréal, 14 mars 2010.


16 commentaires:

Lydia Corneli a dit…

En lisant cet article, j’ai réalisé qu’il est vrai que nous cherchons toujours un coupable autre que nous même. Toutefois, j’ai essayé de savoir pourquoi que cela était ainsi. À mon avis, c’est parce que peut-être que nous avons peur de faire face à la réalité, de réaliser que nous sommes parfois la source même du problème. D’avouer qu’on a fait une erreur est très difficile pour notre orgueil et c’est ainsi qu’on trouve le moyen le plus facile pour éviter ça. Nous finissions par blâmer quelqu’un d'autre ou quelque chose.

Dans l’article on le mentionne : « Toujours la faute des autres, jamais la nôtre. Nous sommes tous des victimes du système.» Bref, nous sommes la victime, donc on trouve toujours un responsable à tout… Quand les étudiants ont des échecs, c’est la faute aux professeurs! Les jeunes mangent mal, c’est la faute de la restauration rapide! Les gens sont plus violents, c’est la faute aux jeux vidéo! Donc, on en vient souvent à ça : «C’est la faute à…» Si nous prenons le cas des enseignants, quand les élèves échouent, les parents et les élèves eux-mêmes vont les pointer du doigt. Si ça serait la réalité, il faudrait congédier tous nos enseignants comme l’a fait les membres de la commission scolaire de l’État du Rhode Island pour une école secondaire. Ces derniers ont congédié tout le monde : directeur, professeurs, administrateurs et le personnel. Tout le monde dehors! Pourquoi cette décision absurde? La raison est uniquement parce que la performance des élèves n’était pas satisfaisante. Je trouve cela insensé.

En somme, je pense que nous devrions changer cette méthode de faire, de vouloir toujours chercher un coupable. Nous sommes capables d’admettre que nous avons tort. Mettons notre orgueil de côté!

Caroline Angers a dit…

Je suis entièrement du même avis que M. Richard Martineau. Il est vrai que dès que quelque chose ne se déroule pas comme on le voudrait, nous blâmons toujours les autres.

Tout d’abord, renvoyer tout le personnel de l’école à cause des résultats scolaires des écoliers était, selon moi, la pire décision à prendre. Cela ne peut que nuire aux étudiants. En effet, l’école ayant débutée depuis le mois de septembre dernier, les élèves se sont habitués aux méthodes d’enseignement de leurs professeurs. Le changement complet du personnel les affectera certainement puisqu’ils auront à se réadapter aux nouveaux instructeurs. De plus, il n’y aura aucun suivi des élèves, car on a entièrement remplacé les enseignants ainsi que la direction. Tout cela est complètement ridicule!

Ensuite, comme M. Martineau l’a mentionné dans son article, je crois que ce sont les parents que l’ont doit blâmer. De nos jours, ils sont de moins en moins présents à la maison lors du retour de l’école de leurs enfants et reviennent très tard le soir après leurs journées de travail. Il n’y a alors personne pour superviser les jeunes qui font donc leurs devoirs et études seuls. Or, nous savons tous que l’encadrement des parents est indispensable, surtout pour les élèves du primaire. Certains parents disent que puisqu’ils n’ont pas appris les mêmes choses que leurs enfants lorsqu’ils allaient à l’école, ils ne peuvent rien faire pour les aider. Cela est totalement faux! Ils peuvent tout de même leur donner la motivation pour les pousser à travailler plus fort et à étudier. S’ils ne sont pas assez performants à l’école, ils doivent donner plus d’heures à leurs travaux chez eux. Par contre, si personne ne les pousse à travailler, ils se décourageront et cela pourra même les mener, plus tard, au décrochage scolaire.

Finalement, même si les parents sont très occupés, il me semble qu’il pourrait donner un minimum de temps à leurs enfants, ne serait-ce que 15 minutes par jour.

Cindy Le a dit…

Pour commencer, je juge que la décision des membres de la commission scolaire de l'État du Rhode Island est tout à fait stupéfiante. Mettre dehors un personnel comptant 93 personnes, jugé quasi incompétents, est scandaleux. ALLÔÔÔÔ! Ce n’est pas juste de leur faute, ce sont les parents que nous devons pointer du doigt, que nous devons tous blâmer. Oui, probablement que les surveillants, les profs, la direction des écoles peuvent influencer les élèves, mais ils ne sont pas des magiciens qui pourraient transformer un jeune en croissance en un élève modèle, parfait… du genre ROBOTS. D’oÙ, je pense que les parents devraient faire leur part en élevant leurs enfants.
Pour en revenir à la controverse, je crois que la décision devrait être rectifiée, car ce n’est pas juste le personnel d’une école secondaire qui va tant changer la situation (des élèves).

Alona Bugaenko a dit…

Nous vivons au 21ème siècle. La vie est courte, il faut se dépêcher. Personne n’a le temps ni l’envie d’éduquer ses enfants. Il faut s’occuper de sa carrière. Quelqu’un d’autre prendra soin de nos gosses, après tout nous avons l’argent de le payer. Mais qu’est-ce qui se passe dans la société d’aujourd’hui? Plus personne n’a l’envie de s’occuper de ses enfants, donc ils poussent comme de la mauvaise herbe tous seuls, mais les parents prennent conscience de leur manque d’attention que trop tard. Malheureusement pour eux, tout le monde sait très bien qu’il est très difficile d’éliminer les mauvaises herbes, alors leurs enfants si ils n’ont pas été éduqué de façon à apprécier l’école ne lâcheront pas leurs vieilles manières et risquent d’échouer tout simplement leurs études. Je suis d’accord avec Richard Martineau lorsqu’il dit que renvoyer tout le personnel d’une école n’est pas la solution pour améliorer les résultats académiques des adolescents. Il faut qu’ils comprennent qu’obtenir un diplôme est très important sur le marché du travail d’aujourd’hui et cette motivation doit être présente dans leur quotidien. Ce n’est pas un enseignant qui pourrait les motiver, il peut les éclaircir au niveau des connaissances, mais je pense que c’est aussi loin que celui-ci puisse aller. Bref, à cause du changement des valeurs dans notre société, la famille n’a plus la même valeur sociale et morale, ce qui explique pourquoi certains parents ne prennent pas le temps d’éduquer leurs nourrissons. Après cela, ils ont l’audace de se demander comment ceux-ci auraient pu grandir pour devenir aussi « démotivés » et «délinquants » cherchant qui blâmer quand ce sont eux les vrais coupables.

Pascal Vollering a dit…

J’ai été désagréablement surpris après avoir lu la première partie de ce texte qui nous informe que tout le personnel d’une école secondaire dans l’État du Rhode Island a été renvoyé parce que la performance des élèves n’était pas suffisante. Il y a certes eu quelques lacunes au niveau de l’enseignement mais de là a renvoyer tout le personnel, je crois que le problème ne se situe pas à ce niveau. En effet, je suis persuadé qu’une personne ayant la volonté de réussir peut avoir du succès avec n’importe quel enseignement. Ce qui m’amène a partagé l’opinion du comédien Bill Maher et de M. Martineau : nous devrions plutôt blâmer les parents de ces élèves. S’impliquer dans l’éducation de ceux-ci et leur montrer la joie d’apprendre dès leur jeune âge, voici deux façon d’aider leurs jeunes à réussir. Soyons bien d’accord sur ce point, s’impliquer dans l’éducation ne signifie pas de vérifier les devoirs à chaque soir puisque dans ce cas, l’élève va percevoir ces devoirs comme une tâche et non comme une activité permettant de fructifier les enseignements de l’école. Finalement, je crois que, dépendamment de la personnalité de l’enfant, de ses motivations et de ses intérêts pour l’avenir, les parents doivent ajuster l’ampleur de leur soutien.

Catherine McDuff-Viau a dit…

Je dois avouer que l’article de Richard Martineau est le dur reflet de la réalité. Les parents tentent de mettre sans cesse la faute sur les autres afin de se laver les mains sur les erreurs qu’ils ont commises en laissant leur enfant aller, sans leur apprendre les principes de la vie.

Je crois que cela est totalement absurde d’avoir congédié tout le personnel d’une école entière du fait que le rendement des élèves n’était pas assez élevé. Comme a dit Richard Martineau, l’éducation des enfants ne devrait pas commencer à l’école, mais à la maison. Lors qu’un jeune enfant rentre à la maternelle il est supposer avoir quelques connaissances de base, c’est-à-dire savoir tenir un crayon et plusieurs autres aspects de la vie courante. Il devrait avoir appris ces choses à la maison. Simplement par lui-même, c’est en voyant des livres trainer sur une table qui aura envie de l’ouvrir ou bien un crayon de le tenir. Mais si leurs parents ne possèdent rien de cela comment peuvent-ils se développer d’eux-mêmes? Donc si les parents ne sont pas capables d’être présents pour leur enfant, car ils doivent travailler très tard ce qui peut être comprenable s’ils ont de la difficulté à subvenir aux besoins fondamentaux de leurs enfants. Du moins, il devrait tenter d’avoir le matériel adéquat afin que lorsque les enfants sont à la maison ils puissent découvrir des notions de base.

Ensuite, c’est lorsque les parents vont prendre compte qu’ils ont un rôle plus qu’important dans la vie de leurs jeunes que les choses vont changer et qu’ils vont arrêter de blâmer les gens qui éduquent leurs enfants à leur place.

Maxime-Cyprien Wanssi a dit…

Je suis très outré de la façon dont la commission scolaire de Rhode Island a réagit.Selon moi,il est inacceptable de congédier tout le personnel enseignant ainsi que le directeur,car les élèves ne performent pas bien à l'école.Comme l'affrime l'article les parents sont les principales auteur de l'échec de leurs enfants.À mon avis,si les parents auraient mieux encadrer leurs enfants ce résultat ne serait jamais arriver.Les professeurs donnent le maximum qu'il peuvent donner en classe,mais les élèves doivent également faire leur propre effort.D'après moi,la réussite ne dépend que de soit même et non de quelqu'un d'autre.je vais finir avec une phrase de l'article.Nous nous efforçons de donner à nos enfants tout ce qui nous a manqué dans notre jeunesse et nous négligeons de leur donner ce dont nous avons bénéficié.Cela signifie que seul les parents peuvent transmettre les bonnes valeurs à leurs enfants.

sarah sabri a dit…

Par pur respect envers nos parents, qui déboursent un certain montant pour nous instruire, le minimum qu’on peut faire c’est de prendre cela à coeur, se présenter à nos cours et essayer de comprendre pour réussir. Richard Martineau a raison. Aujourd’hui plus personne ne prend la responsabilité des choses. C’est toujours la faute de l’AUTRE.

J’adore la partie de « LE COMPTOIR DES PLAINTES » c’est tout à fait amusant, mais incroyablement vrai. Il faut que les adultes, plutôt, tout être conscients et mature, doivent avoir un certain minimum de responsabilité. Oui, cette société des jeunes sont obsédé par le sexe. Et alors ! Au lieu de dire : c’est la faute des media et de critiquer, levez vous et dites quelque chose. J’en sais rien, dépriver vos enfants de l’ordinateur, surveillez les, installer un programme. Pour tout problème, il y a une solution ! Ils sont obèses ? Apprenez-les, les bonnes manière de l’importance de la nutrition et de l’exercice. Ils coulent leurs examens ? Payer un tuteur. Trop cher ? Aidez-les, surveillez-les, etc. C’est pas si compliquer que cela.

Je suis désolée, si je dois exploser votre bulle en vous annonçant que, nous, les enfants, nous ne sommes guère des ordinateurs que vous pouvez brancher et super fonctionnel. Nous avons besoin de gens qui vont nous aimer, être là auprès de nous, qui va nous montrer comment vivre en société, être gentil et compassant. Oui, on a besoin de vous, maman et papa.

«Nous nous efforçons de donner à nos enfants tout ce qui nous a manqué dans notre jeunesse et nous négligeons de leur donner ce dont nous avons bénéficié.» Quelle belle phrase. Pas mal beaucoup de gens oublient cela. Même mes parents me disent encore, «… dans mon temps, je marchais 10 km par jours à pied pour aller à l’école, pas de manteau l’hivers, avec le ventre vide, etc. » Maintenant, aujourd’hui, ils essayent de m’offrir tout se qu’ils n’ont pas eu. Ils m’amènent à l’école par voiture. Mes parents me réveillent le matin, pour que je sois à l’heure, etc. Mais je ne veut pas ça, moi. Je n’ai jamais connu le bonheur au quel ils ont goûté. Au Maroc, sur la plage avec leurs amis en train de rire. Je n’ai pas connu la grande famille qui se taquine constamment, mais qui s’adore. Je n’ai pas connu les petits plaisirs simples de la vie, où l’argent ne menait pas la vie ou les gens à une certaine dépendance frénétique de surconsommation, et où l’hyper sexualisation existait.

Mais bon, on est au XX I siècle. On ne peut pas tout avoir de parfait.

Laurence Emile a dit…

Dans quel monde vivons-nous? Selon moi, il est tout à fait scandaleux de tenir comme seul responsable de l’échec des élèves toute une équipe d’enseignants. Je suis entièrement en accord avec les propos de Richard Martineau lorsqu’ il affirme que les profs sont souvent les boucs émissaires de biens des maux. Premièrement, je crois que les enseignants font face à une lourde tâche. Ils doivent composer avec une clientèle de plus en plus hétérogène. En effet, tous les élèves éprouvant des difficultés au niveau des apprentissages ou du comportement sont maintenant intégrés dans les classes dites régulières. De plus les parents ne leur apportent
pas soutien et collaboration afin d’être partenaire dans l’éducation de leur enfant. Deuxièmement, à mon avis, la réussite scolaire d’un élève est directement proportionnelle à la qualité de l’implication et du soutien du parent. Ensuite, je constate que des parents jètent l’éponge très rapidement. Que se soit par manque de temps, par manque d’intérêt, ou tout simplement par négligence, les parents abandonnent en quelque sorte leurs enfants. En effet, les parents sont absents de la maison puisque leurs priorités sont le travail et leur vie sociale. Ils délèguent donc leurs responsabilités parentales à la télévision, l’internet, les jeux vidéo, etc. Finalement, comme le dit Richard Martineau, on joue à la victime et on rejette toujours la faute sur les autres. N’est-ce pas là un excellent moyen pour ne pas culpabiliser?

Benjamin Lemieux a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec Monsieur Martineau. L'éducation des enfants commence d'abord et avant tout à la maison...Ce n'est pas le travail des professeurs d'apprendre aux enfants à être assidu dans leurs travaux et d'avoir des bonnes habitudes de travail. Les professeurs devraient avoir comme seul but de bien enseigner à ses élèves et de les respecter autant qu'il se fait respecter lui-même. De plus il est complètement ridicule de renvoyer le personnel complet d'une école. Il y a surement une solution plus simple et plus efficace de régler le problème des notes médiocres d'élèves dans une école. Commencer par voir ce qui est la cause des mauvaises notes de vos enfants. Et vous chères parents... Qu'en pensez-vous?

Mélody Whaley a dit…

WOW ! Quel bon texte. Je trouve que Richard Martineau a su démontrer de façon extraordinaire, à quel point les parents de nos jours ne sont pas capable d’avouer leurs tords. Je trouve que Barack Obama aurait dû réagir autrement. Il est tout simplement illogique de penser que les enseignants sont la principale raison de l’échec des enfants. Il ne faut pas la tête de Papineau pour se rendre compte que si un enfant n’est pas bien encadrer, il ne pourra pas exceller à l’école. Je crois cela, car vu que l’enfant sera laissé à lui-même, il ne pourra pas faire la distinction entre le bien et mal dans ses actions. Parfois il prendra des décisions qu’il n’aura jamais pris si ses parents auraient été la pour le seconder et le conseiller. La place des parents dans la vie des enfants est extrêmement importante, surtout en bas âge. De plus, si on compare les notes d’un élève qui a un très bon encadrement et ceux d’un enfant que ses parents sont tout simplement absents dans sa vie. Il est sûr que l’enfant bien encadré sera nettement supérieur, par contre, il est sûr qu’il aura toujours des exceptions. Alors, l'État du Rhode Island devrait conseiller aux parents qui ont des enfants qui fréquente cette commission scolaire devrait se remettre en question et peut-être que s’il relèverait leur nez braquer sur leur jolie petit nombril, il se rendrait compte qu’ils sont beaucoup plus dans le tord que les autres et peut-être qu’il sera encore temps pour eux d’arranger les pots casser.

Laurie Beaulieu-Mathurin a dit…

Je partage en partie l’opinion de Richard Martineau sur l’actuel victimisation de notre société. De nos jours, rien n’est plus facile que d’accuser le voisin pour tous les problèmes qui nous tombent dessus. Malgré tout, il ne faut pas tomber dans les généralités, certaines situations sont belles et bien dû à d’autres facteurs que nous-mêmes et sur lesquelles nous n’avons malheureusement pas ou peu de contrôle. Je trouve cependant que le cas du renvoi de tout le personnel d’une école secondaire dans l’État du Rhode Islands est tout simplement pathétique. Il est par ailleurs déjà prouver que le cadre familiale joue beaucoup plus dans la réussite des élèves que le cadre scolaire. On aurait donc plutôt dû virer tous les parents de ces élèves non? Ridicule vous direz, beaucoup moins que la décision de cette commissions scolaire. Appuyer ou pas par notre surmédiatisé et surestimer Barack Obama, cette solution demeure irréfléchie et inadéquate. Je n’arrive pas à comprendre et encore moins à supporter l’actuel attitude de la majorité de notre populations, soit un laisser faire et un je m’ en ‘’foutisme’’ récurrent. Cette pensée qui n’est que trop contemporaine m’horripile au plus au point. Comment voulez-vous développer une société si tous ces membres s’accusent en tout temps de tous les problèmes de leur existence mais ne font rien pour les régler? Et la situation est encore pire lorsqu’il s’agit d’élever nos enfants. Cessons donc d’accuser les autres pour les torts et les échecs de nos enfants et commençons à les éduquer nous-mêmes. Quitte à leur offrir moins de jeux à noël, mais peut-être alors plus de valeurs.

Ranya a dit…

Cette commission scolaire du Rhode Island ne perd pas de temps, j’espère qu’elle a déjà trouvé des remplaçants avant de renvoyer 93 employés. C’est n’importe quoi, voyons la situation des élèves est si grave qu’il faut appliquer une telle mesure?

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’auteur quand il mentionne que ce n’est pas la faute des profs, mais des parents. Je trouve que c’est plutôt celle des élèves, au secondaire tu n’as pas besoin de tes parents à regarder tous tes devoirs. Le jeune doit être assez responsable et connaître ses capacités académiques pour savoir quoi faire. En étant moi-même une élève, je sais qu’il faut que je mette beaucoup d’effort pour obtenir des bonnes notes, mais je l’avoue que parfois je manque de motivation. Et il est vrai que nous nous retournons souvent vers les profs et nous disons qu’ils sont mauvais, qu’ils expliquent mal, mais il est aussi vrai que les élèves doivent faire leur part.

Les parents, et bien oui ils travaillent, il y en a qui font beaucoup d’heures, alors ils n’ont pas le temps de bien s’occuper de leurs enfants, de bien les élever, mais qu’est-ce qu’on peut faire? Pas grand chose, à moins qu’ils lâchent leur job, mais là ils arriveront plus a payé l’école à leur enfant.

Finalement, les jeunes, il faut qu’on se donne un coup de pied dans le derrière pour passer nos cours, les profs continuez à faire ce que vous faites et les parents aller travailler pour rapporter de l’argent à la maison.

Etienne Soulard a dit…

Richard Martineau a sans aucun doute raison. Nous les humains, nous sommes excellents lorsqu'il est temps de reprocher quelque chose à quelqu'un, mais lorsqu'il est temps de se regarder dans le miroir c'est comme s’il y a un blocage. Comment mieux le dire que Winston Churchill: la principale leçon de l’Histoire est que l’espèce humaine est incapable d’apprendre. Apprendre à se regarder en face!

Nous sommes rendus dans une société ou les parents surprotègent leurs enfants, s’ils se sont fait mal en tombant de leur vélo. Ah, il va falloir aller l'échanger au magasin .Il y a quelque chose qui cloche pas rond dans leur tette. Ce n'est pas le vélo qui contrôle, c'est votre enfant. C'est la même chose pour l'école, ce n'est pas les professeurs qui ont a apprendre, il l'a connaissent leur matière. C'est les enfants qui doivent travailler dur pour comprendre.

Chers parents, commencez donc à vous servir un peu de votre jugement d'adulte.

Frédérique Hamel-Lamoureux a dit…

Nous vivons dans une société où les parents(adultes) travaillent parfois plus de 45 heures par semaine, ce qui est beaucoup trop, selon moi, pour élever ou avoir l'idée de former une famille. Je ne dis pas que ce n'est pas infessable, mais est-ce que vous pensez que les enfants vont être comblés ? Personnellement, je crois qu'en l'absence d'un adultaire ou tout simplement du parent, l'enfant va manquer de modèle ou peut-être même dévier de la trajectoire comme par exemple, se réfugier dans la drogue.

Selon Richard Martineau , les parents ne sont-ils pas égoiste en voulant que d'autres éduquent et instruisent leurs PROPES enfants, car ils sont trop débordés par leur travail ? Ce n'est pas " arrangez vous avec, nous on la conçu". Selon moi, vous prenez la décision de mettre au monde un enfant et en conséquant devenir parents et bien j'espère que je ne vous apprends pas qu'il y a un rôle qui en découle ? Les voir grandir, réussir, atteindre leurs objectifs, n'est-il pas là, le plus beau cadeau que l'on puisse faire aux parents ?

Finalement, avoir des enfants est une décision importante, mais n'est-il pas la plus belle chose au monde ?

Philippe Morasse a dit…

Je suis tout à fait d’accord avec Bill Maher lorsqu’il dit que ce qui est important dans l éducation des enfants, c’est l’implication des parents. Les parents son les premiers model des enfants et ce depuis la nuit des temps. C’est pourquoi à mon avis, il faut privilégier le temps passé avec nos enfants plutôt qu’a travailler sous prétexte de gagner de l’argent pour leur bien être. Tout d’abord, ce n’est pas vrai qu’un parent a moins le temps qu’avant pour s’occuper de sa progéniture. Le temps reste le même peut importe l’époque et si le parent lui-même a été éduqué cela veut dire que le temps a été pris pour l’élever. De plus, bien qu’un bébé ne vienne pas avec un livre d’instruction, le simple gros bon sens devrait être suffisant s’il est accompagné de patience pour inculquer de bonnes valeurs à ces jeunes. La faute n’appartient pas aux enseignants si les enfants ne possèdent pas les valeurs qu’ils devraient avoir, leur seule responsabilité est d’enseigner leur matière de manière pédagogique non d’élever comme il se doit les enfants d’autrui.

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